Les atouts du Maroc :
| ![]() |
mardi 3 mars 2009
Pourquoi prendre sa retraite au Maroc ?
IMMOBILIER à AGADIR
De multiples européens ont déjà fait la démarche d’acquérir un bien immobilier ici sur la région d’Agadir. Le marché est en pleine extension et investir aujourd’hui sur la région d’Agadir ne peut que vous assurer un excellent placement financier.
Combien de fois avons nous entendu « j’aurais dû acheter il y a 5 ans, c’était moins cher » , demain investissez à Agadir et vous pourrez dire « j’ai vraiment bien fait d’acheter il y a 5 ans ».
Bientôt, la ville d'Agadir sera reliée à Marrakech par autoroute en 2010, vous pourrez alors vivre à Agadir, profiter de la mer, de la plage et visiter de temps en temps la ville de Marrakech. Aussi, les habitants de Marrakech vont venir très régulièrement à Agadir pour y passer un séjour à la mer. De ce fait, si vous achetez un bien immobilier à Agadir, vous pourrez le louer très facilement pour amortir votre investissement immobilier.SGTM fait une percée dans la promotion immobilière
Décidément rien ne semble arrêter la SGTM (Société générale des travaux du Maroc). Engagée dans une série de gros projets d’infrastructures et de bâtiment aux quatre coins du pays, elle est aussi présente dans la promotion immobilière: immobilier de loisirs, résidences, immobilier balnéaire... S’agit-il d’un nouveau positionnement pour le spécialiste du bâtiment? Pas du tout, se défend-on du côté du management. `
«Des opportunités se sont présentées dans le foncier, nous les avons tout naturellement saisies», précise la directrice de communication, Jihane Kabbaj. Pourtant, on ne compte plus les projets et programmes à l’actif de la filiale SGTM-Immobilier, que ce soit dans le résidentiel ou le touristique. D’ailleurs, la constitution d’un important patrimoine foncier à travers le pays et le montage de plusieurs opérations ont marqué les débuts du développement de la filiale, créée en 2006. Cette dernière a pour mission de piloter différentes activités dont l’immobilier de loisirs.
Créneau sur lequel l’entreprise, habituée aux gros chantiers, a déjà signé une convention avec l’Etat pour la réalisation à Marrakech d’un vaste programme incluant 3 unités hôtelières de luxe, 350 villas, 1 golf et 1 cours de polo. A côté, la filiale explore aussi le filon des résidences et appartements moyen standing avec un programme de 1.000 appartements dans la ville nouvelle de Tamesna et 1.000 autres à Fès. L’immobilier balnéaire n’est pas en reste. Il figure en bonne place sur l’agenda de l’entreprise qui est impliquée dans la réalisation de villas et un établissement hôtelier dans le cadre de la station Port-Lixus (Larache).
Ceci dit, insiste la directrice de communication, SGTM reste concentrée sur son cœur d’activité, à savoir le bâtiment et les infrastructures. Un domaine où l’entreprise cumule près de 4 décennies d’expérience et où son expertise est désormais bien attestée. En témoigne son palmarès de réalisations et ses références dans le bâtiment ou les infrastructures.
L’année 2008 a démarré sous de bons auspices avec le démarrage de plusieurs chantiers prestigieux dont le pont Moulay El Hassan sur le Bouregreg, la tour Maroc Telecom, nouveau siège de l’opérateur historique à Rabat, le passage souterrain du bd Roudani à Casablanca, le terminal à conteneurs (Eurogate) dans le cadre du port TangerMed, des viaducs pour l’ONCF et Autoroutes du Maroc ou encore de grandes voies de contournement ou de liaison comme la RN16 Tanger-Sebta. Depuis 1971, date de sa création, la Société générale des travaux du Maroc (SGTM) s’est spécialisée dans le bâtiment et les travaux publics. Rappelons que SGTM est une entreprise familiale créée par deux frères, Ahmed et M’hamed Kabbaj, tous deux ingénieurs de formation. Ils en sont les principaux actionnaires.
Depuis le début des années 80, l’entreprise s’est vue confier la réalisation de chantiers de taille. Parmi eux, des hôtels de luxe à Agadir, Marrakech, dont la rénovation «exceptionnelle» de la Mamounia, et Casablanca (Hyatt Regency, Sheraton). Ou encore, l’aéroport Mohammed V, des sièges sociaux dont celui de la Banque Populaire, des sites industriels notamment pour l’OCP ainsi que plusieurs lots dans la construction de la Grande Mosquée de Hassan II. SGTM continue sur sa lancée, consolidant sa réputation et visant toujours plus haut en s’attaquant à des projets de grande envergure. Parmi ceux-ci, des références comme l’Université Al Akhawayn et la faculté de droit de Settat, le siège des Affaires étrangères à Rabat, les Twin Center, la station de transfert d’énergie par pompage d’Afourer, les équipements du grand stade de Marrakech...
Des réalisations qui vont asseoir définitivement la notoriété de l’entreprise et la positionner en tant qu’acteur de référence.
Principaux marchés remportés en 2008
Siège Maroc Telecom. Ce projet est constitué d’une tour de 20 niveaux en superstructure et de deux niveaux en infrastructure. Il compte un parc de stationnement en infrastructure constitué de 4 niveaux de sous-sols d’une capacité de 394 véhicules ainsi qu’un auditorium d’une capacité de 600 places. Le montant des travaux, entamés en août dernier, est de 465 millions de DH.
Pont Moulay El Hassan pour le compte de l’Agence du Bouregreg. Le montant des travaux, entamés le 23 décembre 2007, est de 820 millions de DH. L’ouvrage, conçu par l’architecte ingénieur Mimram, vise à fluidifier le trafic routier par la construction de deux triples voies, outre une plateforme du tramway, qui relira les villes de Rabat et Salé.
Centre tertiaire intermodal TMSA où les travaux ont commencé début juillet dernier pour un délai de 18 mois. Le montant des travaux est de 250 millions de DH.
Barrage Zerrar destiné à la protection de la ville d’Essaouira contre les crues. Il permettra l’alimentation en eau potable et industrielle de la ville, des centres avoisinants et de la station balnéaire Mogador ainsi que l’irrigation de 960 ha dans le périmètre du Ksob. Le montant des travaux est de 550 millions de DH et son délai de réalisation de 45 mois.
Marina Casablanca «Portes Océanes» pour le compte de la CGI, filiale de CDG Développement. Le montant des travaux s’élève à quelque 240 millions de DH. Le secteur Portes Océanes de la Marina Casablanca englobe des immeubles à vocation touristique côté océan et des immeubles de services côté ville.
Marocco Mall que l’on ne présente plus pour le compte d’Al Amine. Le délai du chantier est estimé à 9 mois.
Hausse de 13 % de la valeur ajoutée du secteur de l'immobilier en 2007
Le bâtiment et les travaux publics (BTP) contribue depuis 2001 pour plus de la moitié dans la formation brute du capital fixe (FBCF), précise la même source, ajoutant que ce secteur a drainé un volume d'investissement de 81,8 MMDH en 2006 et près de 97,53 MMDH en 2007. Cette participation du BTP dans la FBCF serait en 2008, selon les prévisions, de 50,5 pc avec un volume d'investissement de près de 106,9 MMDH.
Le BTP a employé, en 2007, près de 839.000 personnes, soit 7,5 pc de la population active occupée, explique la note qui relève que ce secteur a créé, entre le troisième trimestre de 2007 et celui de 2008, quelques 62.000 nouveaux postes d'emplois, dont 51.000 en milieu urbain.
Pour ce qui est de la production de l'habitat en milieu urbain, le nombre de logements autorisés à dépassé 110.000 en 2006 et près de 117.000 en 2007.
Le ministère d'Habitat note, par ailleurs, que près de 12,79 millions de tonnes de ciment ont été vendus en 2007, soit une hausse de 12,6 pc en comparaison avec 2006, alors que le volume de ciment écoulé sur les seuls dix premiers mois de 2008 a atteint près de 12 millions de tonnes soit une hausse de 11,9 pc par rapport à la même période de 2007 (10,77 millions de tonnes). Concernant la consommation d'acier (Rond à Béton +Fils machines) en 2007, elle a atteint 1,305 million de tonnes (dont 1,176 million de tonnes de Ronds à Béton) soit une hausse de 10,03 pc par rapport à 2006, selon la même source qui précise que 641.000 tonnes d'acier dont 577.000 tonnes de Ronds à Béton ont été écoulés sur les cinq premiers mois de 2008, soit une hausse de 15,7 pc par rapport à la même période de 2007.
D'autre part, le ministère précise que l'encours de crédits à l'immobilier a enregistré, à fin septembre 2008, un accroissement de 43,43 pc par rapport à la même période de 2007, ainsi le montant des crédits alloués au secteur immobilier a atteint 132,9 MMDH et celui du concours à l'économie a avoisiné les 507 MMD, soit un taux de contribution de 26,23 pc.
Quant aux investissements directs étrangers (IDE), ils ont atteint 4,1 MMDH en 2006 contre 1,8 MMDH en 2002, soit une augmentation de 127,8 pc.
En 2007, les IDE affectés à l'immobilier ont atteint 7,6 MMDH, soit un accroissement de 84,4 pc, par rapport à 2006. Pour le premier semestre de 2008, les IDE destinés à l'immobilier ont atteint 5,81 MMDH, contre 3,57 MMDH le même semestre de 2007, soit une progression de 63 pc.
Quelques 41.896 ménages ont bénéficié, à fin octobre 2008, de la garantie du Fonds de Garantie pour les Revenus Irréguliers et Modestes (FOGARIM) pour un montant de 6,08 MMDH de prêts accordés.
Marina d'or augmente son capitale
Construction de 1.770 logements à faible coût entre 2008 et 2012 dans les provinces du sud
Les provinces du sud du Royaume bénéficieront de la construction de 1.770 unités de logement dans le cadre du programme préliminaire du holding "Al Omrane" pour permettre aux familles pauvres d'accéder au logement.
Selon le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, ce programme prévoit la construction de 1.500 unités de logement dans le milieu urbain et 270 dans le milieu rural.
Ce nouveau produit, d'un coût unitaire ne dépassant pas les 140.000 dirhams, répond à l'approche royale visant le développement humain et la lutte contre la pauvreté et l'exclusion. Il se propose de diversifier l'offre de l'habitat, d'intégrer, pour la première fois, l'habitat social subventionné en milieu rural et de contribuer au rétablissement de l'équilibre offre-demande et maîtriser le marché de l'immobilier.
Ce produit cible essentiellement trois catégories de citoyens: les habitants de logements menaçant ruine, les agents de la sûreté nationale, les employés de la fonction publique et les salariés du secteur privé et de l'artisanat.
Le ministère a fait état des efforts déployés par l'Etat pour faciliter l'accès à ce produit, notamment l'exonération d'impôts et le financement des études techniques et des frais des bureaux d'expertise pour le programme dans le milieu rural.
Le lancement de ce nouveau produit, dans un cadre partenarial entre l'Etat et les promoteurs publics ou privés, permettra de cibler les exonérations et orienter le soutien et les aides publics, contribuer à la régulation du marché de l’immobilier et combattre le "noir", en adoptant notamment un dispositif de commercialisation contrôlé et encourageant l'habitat réglementaire dans le milieu rural.
Ce programme, qui sera réalisé au niveau national au cours de la période 2008-2012, a pour objectif la construction de 129.138 logements par les sociétés filiales du holding d'aménagement "Al Omrane", a indiqué la même source, estimant à 1,13 million unités le déficit en matière d'habitat en milieu urbain.
Maroc-Europe-Bâtiment :Des procédés de construction innovants pour les logements à 140.000 dirhams
Rabat, 07/04/08 - Le groupe Al Omrane et le groupement "SMI-Hyundai Europe" ont signé, lundi à Rabat, une convention de partenariat portant sur le transfert de nouvelles technologies, d'expertise et de savoir-faire, notamment pour la réalisation de logements à 140.000 dirhams.
Cette convention permettra le transfert de procédés innovants en matière de construction, qui est de nature à assurer une optimisation des coûts, une meilleure qualité d'exécution et une plus grande maîtrise des délais.
Dans une première phase, un immeuble témoin sera réalisé dans la ville nouvelle de Tamesna avec un système de construction adapté à la réalisation de logements sociaux.
Ce système présente une solution optimale aux exigences structurelles et de confort des logements avec notamment une construction antisismique, un confort thermique amélioré de 40 pc, une réduction de 6 fois de bruits extérieurs et de voisinage et une bonne résistance au feu, explique le groupe Al Omrane.
La convention de partenariat a été signée par le président du directoire du groupe Al Omrane, M. Najib Laraichi Bedoui et les mandataires du groupe SMI-Hyunday Europe, MM. Young Ho Hong et Ricardo Juvalta.
Intervenant lors de la cérémonie de signature, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace, M. Taoufiq Hejira, a souligné que le groupe Al Omrane est aujourd'hui une référence dans les domaines de l'habitat social, de l'aménagement foncier et bientôt dans celui du développement durable.
Un rôle qui ne peut être assuré et développé à long terme qu'à travers le développement de partenariats forts avec des leaders internationaux, a-t-il précisé.
Le nouveau produit du logement à 140.000 dirhams peut servir de champs d'échanges d'idées et d'expériences, ce qui contribuera au développement au Maroc de nouveaux procédés de construction et favorisera l'émergence de nouveaux opérateurs pouvant faire face aux défis futurs, a ajouté le ministre.
Ces logements à faible coût ont fait l'objet d'une convention signée récemment devant SM le Roi Mohammed VI. Une convention qui porte sur la construction de 129.000 logements par les sociétés filiales du holding d'aménagement Al Omrane.
Ce programme national, totalement exonéré d'impôts, vise à faire bénéficier les familles les plus démunies des subventions de l'Etat, notamment celles dont le salaire mensuel n'excède pas 1,5 fois le SMIG (2.700 dirhams), à diversifier l'offre en logements dans le cadre de la lutte contre l'habitat insalubre et à impliquer les petits et moyens promoteurs immobiliers dans ce type de projets.
Il vise également à étendre les programmes subventionnés sur l'ensemble du territoire national, notamment dans le monde rural, qui bénéficie pour la première fois de programmes de logements sociaux subventionnés, en veillant au respect des normes d'ingénierie et du cachet architectural.
Ouverture à Casablanca du salon international de l'immobilier et de l'investissement
La 1-ère édition du salon international de l'immobilier et de l'investissement "Medestate 2008" s'est ouverte, mercredi à Casablanca, en présence de M. Taoufik Hjira, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace.
Ce salon se veut une plate-forme privilégiée de rencontres d'affaires et de partenariat entre promoteurs immobiliers, lotisseurs, entreprises de construction, investisseurs, bailleurs de fonds, architectes et bureaux d'études.
Elle devra aussi mettre l'accent sur les perspectives d'investissement et les opportunités offertes aux opérateurs économiques dans les secteurs de l'immobilier résidentiel, touristique, professionnel et social.
Le programme de ce salon comporte une série de conférences, d'ateliers et de rencontres, animées par des experts et décideurs nationaux et internationaux, autour des tendances du marché et des dernières innovations en matière de financement, d'investissement, d'assurance et de législation.
Cette initiative cible les promoteurs de l'immobilier, les entrepreneurs, les investisseurs, les architectes de l'immobilier et les bureaux d'études.
La cérémonie d'ouverture de cette manifestation, organisée par la Fédération nationale des promoteurs immobiliers sous l'égide du ministère de l'Habitat, a été marquée par la signature du code de déontologie de la profession par M. Taoufik Hjira, Moulay Hafid Alami, président de la CGEM, et M. Youssef Benmansour président de la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers.
Index Dubai: Le Maroc au Salon international de l'ameublement
Le Maroc figure parmi les 56 Etats prenant part à Index Dubai, Salon international du meuble, de la décoration intérieure et de la conception des magasins, ouvert mercredi.
Avec un stand d'une superficie de 500 m2, le Royaume expose plusieurs produits de l'artisanat marocain.
Il s'agit de la première participation marocaine à l'échelle nationale dans la mesure où par le passé, elle était «individuelle et isolée», a précisé à la MAP le secrétaire d'Etat chargé de l'Artisanat, Anis Birou.
A travers cette participation, le Royaume compte explorer de nouveaux débouchés pour exporter les produits de son artisanat et ne plus se limiter aux seuls marchés traditionnels.
La participation du Maroc à cette manifestation, la plus importante du Moyen- Orient et d'Asie, a souligné M. Birou, ouvrira la voie pour œuvrer en vue de l'établissement d'une exposition permanente pour faire connaître la diversité et la richesse des produits nationaux et toucher ainsi les pays du Golfe qui sont des marchés prometteurs.
L'actuelle édition du Salon Index ouverte par le prince héritier de Dubai, Cheikh Hamdane Ben Mohamed Ben Rached Al Mektoum, et qui se poursuivra jusqu'au 7 décembre, prévoit d'accueillir plus de 35.000 visiteurs.
Investissement immobilier au Maroc : trouvez facilement un bien dans les villes impériales marocaines
Vente de riad au Maroc : un havre de paix au cœur du tumulte des villes impériales
Immobilier Maroc, au prix marocain
Le calme de la Résidence balnéaire OUBAHA maroc immobilier, sa proximité de la mer et des principaux moyens de communications, le confort des appartements et des prestations en font un investissement immobilier de premier ordre.
Constructeur et promoteur Immobilier au Maroc, résidences OUBAHA vous offre la sécurité de biens titrés, le suivi et le meilleur rapport qualité / prix pour votre projet d'achat.
Sur ce site, vous trouverez réponse à l'essentiel de vos interrogations sur l'immobilier au Maroc en tenant compte des aspects juridiques, fiscaux et bancaires. Vous trouverez également des informations sur l'art de vivre au Maroc, la mer, les loisirs et les autres éléments pratiques qui peuvent être utiles dans la perspective d'un investissement au Maroc.
MAROC :L'EXOTISME ET LE CHARME ONT UN PRIX
une qualité de vie incomparable... Pour
beaucoup de prétendants à la résidence
secondaire, le Maroc est devenu une
destination privilégiée. Le long du
littoral atlantique et méditerranéen,
Casablanca, Agadir ou Essaouira, mais
aussi et surtout Marrakech, en retrait
dans les terres, se voient assaillies par
la jet-set française tombée sous le
charme envoûtant du pays. Il faut dire
que, malgré l'explosion du marché
immobilier depuis quatre ou cinq ans,
les prix n'ont pas encore rejoint ceux
des stations chics espagnoles,
françaises ou italiennes. Mais cela ne
saurait tarder. « Le prix des logements
économiques est maîtrisé, mais
l'habitation haut de gamme a beaucoup
augmenté ces dernières années, surtout
dans les grandes villes comme
Casablanca où ils ont presque doublé
en deux ans », indique Samir el-
Chammah, le président du Smap Immo,
Salon marocain qui se tient chaque
année à Paris et qui a reçu 41 000
visiteurs au printemps dernier. Résultat,
quelle que soit la ville, le prix d'un bien
haut de gamme se situe en moyenne à
350 000 euros. C'est le cas à
Marrakech, la fameuse « Perle du Sud
», où les valeurs ont été multipliées par
trois ou quatre en quelques années.
Chez Dari Conseil, un
commercialisateur de programmes
neufs, un pied à terre tout ce qu'il y a de
plus classique (63 m2) se vend à partir
de 93 000 euros. Mais dès qu'on aborde
le haut de gamme, les valeurs
s'envolent : 300 000 euros pour un 3 ou
4 pièces duplex (penthouse) de 200 m2
avec terrasse de 60 m2. Quant aux
villas neuves, elles se négocient entre
500 000 et 700 000 euros, voire plus
d'un million d'euros dans la Palmeraie.
A ce prix, on a tout de même 500 m2,
une piscine, un hammam et un jardin
d'au moins 4 000 à 5 000 m2. Dans
l'ancien, les riads de la médina font
toujours recette. Les plus petits
s'échangent à partir de 150 000 euros
mais compter plutôt 200 000 à 300 000
euros pour un patio intérieur digne de
ce nom. Sans compter les travaux ! On
comprend l'intérêt des Français et
particulièrement des retraités auquel le
gouvernement marocain fait les yeux
doux. Tout retraité qui vit au moins 183
jours par an au Maroc et qui perçoit sa
retraite dans le pays bénéficie de 80 %
d'abattement sur son impôt. Un solide
argument pour les seniors. D'où leur
déferlement. Ils seraient environ 40 000
à avoir fait le choix de résider au Maroc.
Des précautions à prendre
Ceux qui ont envie d'en faire autant
doivent toutefois être vigilants. Car si le
pays est très accueillant, il n'est peutêtre
pas à l'abri d'agitations et
d'insécurité. En outre, sur un plan
purement immobilier, des précautions
s'imposent. Avec le boom de
l'immobilier de loisir, les intermédiaires
plus ou moins compétents pullulent,
traquant les prétendants à l'acquisition
et leur faisant miroiter de bonnes
affaires. « Il faut absolument que les
acquéreurs soient prudents car ils
peuvent avoir affaire à des sortes
d'écrivains de rue qui n'ont pas de
compétences en la matière », explique
un membre de la mission économique
du consulat français au Maroc. Il existe
cependant des professionnels qui, à
l'image des agents immobiliers français,
ont pignon sur rue. Pour ce qui
concerne la commission de l'agent ou
de l'intermédiaire, celle-ci évolue en
fonction du prix d'acquisition. « La
commission d'usage est de 2,5 % hors
taxes à la charge de l'acheteur et de 2,5
% à la charge du vendeur », indique
Samir el Chammah. Par ailleurs, le
Maroc étant un pays de tradition orale,
de nombreux biens ne sont pas inscrits
au cadastre, surtout en dehors des
grandes villes. Il faut également
s'assurer de la qualité de propriétaire du
vendeur et vérifier que le bien n'est pas
grevé d'une hypothèque. Autant de
démarches qu'il vaut mieux confier à un
avocat ou à un notaire. Attention aux
dessous de table très courants dans le
pays car si la vente ne se réalise pas,
aucune chance de revoir l'argent versé.
Autre problème que peut soulever le
dessous de table : le droit de
préemption dont dispose tout Marocain.
« Si les voisins s'aperçoivent que le
prix est moins élevé que le marché, ils
n'hésitent pas à faire jouer leur droit de
préemption », indique un notaire. Le
service de l'enregistrement peut aussi
s'en mêler et demander une révision du
prix...
Mais toutes précautions bien comprises,
reste à évaluer le dépaysement, les
paysages enchanteurs, le soleil... Et à
arbitrer entre rêve et réalités.
Tamaris City, une opportunité à ne pas rater


Appartements résidentiels – Maisons d’hôtes
Villas avec piscine
Vivez dans une banlieue chic et autonome bordée par l’océan à 15 minutes de Casablanca.
Tamaris City est un programme touristique et immobilier qui s’étend sur plusieurs hectares dans un esprit de mixité urbaine.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du développement et de la dynamisation de la commune de Dar Bouazza.
Investissez à des prix très incitatifs dans des appartements et des villas dotées de piscines et profitez d’infrastructures de haute qualité : galeries marchandes, business center, restaurants…
L’atlantique s’invite chez vous


Qui n’a jamais rêvé d’une demeure donnant un accès direct à la plage ?
A 15 minutes du centre de Casablanca, choisissez votre résidence parmi une offre intimiste et de grand standing.
Sur la desserte des plages de Casablanca, avec accès direct à une plage bordée d’eucalyptus et un club de sport privé, découvrez 34 villas de style moderne, aux lignes sobres et épurées.
L’intérieur des villas propose des espaces de vie disposés de façon conviviale. Les dimensions généreuses donnent à chacun la possibilité d’y recréer son univers et de se relaxer. La cheminée ajoute une touche chaleureuse à l’ensemble.
A l’étage, 4 chambres, dont deux suites autonomes, invitent à la détente et au repos. Leurs balcons sont idéalement orientés offrant la vue sur la piscine et le jardin.
Votre résidence à Marrakech avec spa et solarium en terrasse

Villas – Appartements – Pavillons – Duplex
Appart Hôtel – Hôtel
Vous investissez dans un concept immobilier inédit, alliant douceur de vivre et valorisation de votre patrimoine, signé par un promoteur qui place l’innovation au cœur de ses réalisations. Dans un parc paysager de 54 hectares plantés d’oliviers, vous choisissez parmi une offre résidentielle diversifiée de haut standing, conçue avec une ambition de performance environnementale et enrichie d’équipements et d’animations de qualité : 2 Km de piste cyclable, terrain de sport sur espace vert, centre fitness et de relaxation, centre de santé, complexe commercial, restaurant flottant sur plan d’eau …
l'avantage de l'investissement au maroc
Le prix de l'immobilier
· Excellente opportunité au niveau du rapport prestation/surface/prix comparé aux standards européens
· Plus-value annuelle en constante progression depuis plusieurs années
La libre convertibilité du dirham
A l’instar des investisseurs étrangers, les marocains résidant à l’étranger (MRE) bénéficient d’un régime qui leur accorde une totale convertibilité pour la réalisation de leurs investissements en devises au Maroc.
Ces dispositions avantageuses ont été d’ailleurs consacrées par la loi cadre N° 18-95, formant charte de l’investissement en vertu de laquelle :
« Les personnes physiques ou morales de nationalité étrangère, résidentes ou non résidentes, ainsi que toute personne physique marocaine établie à l’étranger, qui réalisent au Maroc des investissements financés en devises, bénéficient pour lesdits investissements d’un régime de convertibilité qui leur garantit l’entière liberté pour :
· La réalisation de leurs opérations d’investissement au Maroc
· Le transfert des revenus produits par ces investissements
· Le transfert du produit de cession ou de liquidation de l’investissement »
L’octroi de crédits aux étrangers et MRE
Les banques marocaines ont depuis peu la possibilité d'accorder aux personnes étrangères non-résidentes, des crédits en dirhams destinés au financement de l'acquisition ou de la construction de biens immobiliers au Maroc.
Une fiscalité attrayante
Le régime d’imposition des revenus fonciers et des plus values est très intéressant.
Absence d’impôt sur la fortune et de droits de succession.
Les contribuables résidents au Maroc et titulaires de pensions de retraite de source étrangère, bénéficient d'une réduction égale à 80 % du montant de l'impôt dû au titre de leur pension et correspondant aux sommes transférées à titre définitif en dirhams non convertibles.
Sans oublier
· La proximité géographique (moins de 3 heures de vol depuis la France)
· La douceur du climat
· La richesse culturelle
· L'usage courant du français
Investir auMaroc
marocain à Paris vient
d’ouvrir ses portes au
Parc des Expositions de
Paris-Nord - Villepinte
(1) et il devrait encore
afficher des records d’affluence.
Mais quelles sont
les motivations des acquéreurs
? Aux yeux des
retraités, la fiscalité joue
certes un rôle important,
d’autant que le pays ne
lésine pas sur les moyens
pour attirer la clientèle :
a battement d’impôt sur le
revenu pouvant atteindre
80%dès lors que la pension
de retraite est versée sur un
compte marocain, exonération des
revenus locatifs les trois premières
années et abattement de 40% les
années suivantes pour les investisseurs,
exonération totale de l’impôt
sur les plus-values de cession de la
résidence principale au-delà de huit
ans, absence de droits de succession…
Pourtant il n’y a pas que les retraités
à considérer le Maroc comme un
eldorado. Les candidats à la résidence
secondaire aussi. Pour
750.000 euros, on peut s’offrir une
villa de luxede 600m2 habitables et
5.000m2 de parc en lisière du golf de
Marrakech. Et l’éloignement n’est
pas vécu comme un handicap. Les
compagnies low cost ont investi le
territoire. Les promoteurs font également
du charme aux investisseurs.
«Au Maroc, l’investissement locatif
est en plein essor, explique Dounia
Blanc, responsable de la société Dari
Conseil. Les promoteurs marocains
prennent modèle sur le système français
en proposant des biens en complexe
touristique avec, à la clé, une
possibilité d’occupation personnelle.
»Un mécanisme qui ressemble
étrangement à l’investissement en
résidence de tourisme à la française.
«Un appartement de 100.000 euros
meublé dans une résidence de standing avec
de nombreux services hôteliers
et des équipements hors pair
(piscine, club house, hammam,
sauna, tennis, golf…) peut générer
7.000 euros de revenus locatifs sans
impôt pendant trois ans, soit 7%nets
par an »,pour suit cette conseillère en
investissement. Sans oublier l’occupation
personnelle, fixée le plus souvent
à une ou deux semaines par an.
La formule fait fureur. Comme en
France, l’investisseur confie la location
de son bien à une société gestionnaire,
créée pour l’occasion par
le promoteur ou spécialiste de la
gestion hôtelière, qui garantit la rentabilité
locative encontre partie de la
signature d’un bail, dont la durée
varie d’un contrat à l’autre entre
trois ans et neuf ans selon le gestionnaire.
«Côté remplissage, pas trop de
souci à se faire, le roi du Maroc a
clairement exprimé son désir d’accueillir
10 millions de touristes en
2010 et il fait tout pour y parvenir. »
Résultat, les projets continuent de
fleurir, rivalisant d’équipements et
de services.A Marrakech,« cent cinquante-
neuf nouveaux projets ont
reçu un avis favorable, pour une
capacité additionnelle de plus de
22.500 lits », indiquent les organisateurs
du Smap immo. «A Marrakech,
il ne reste cependant plus grand chose
d’abordable, même dans
l’ancien, les prix ont rejoint ceux de
l’Hexagone,mais pas encore ceux de
Paris », précise-t-on chez Dari
Conseil.En revanche ,à Tanger,avec
un budget de 150.000 euros à
200.000 euros, on peut investir dans
un appartement de haut standing de
80 à 100 mètres carrés. D’ailleurs,
Tanger fait désormais l’objet de
toutes les attentions. Le groupe Addoha
y prévoi t la
construction d’une marina,
d’hôtels haut de
gamme, de centres commerciaux et
de2.000logements...
Les premières
villas,dont les prix varient
entre 3,5 et 5,5millions de
dirhams(2),seront livrées
en2010.A comparer avec
le prix d’un appartement
moyen de gamme qui se
négocie 10.000 dirhams le
mètre carré,soit870euros
le mètre carré et ceux de
haut standing autour de
15.000 dirhams, soit au tour de
1.300euros.Reste
que sur la Corniche ou dans le centre,
les programmes neufs s’affichent désormais
autour de 20.000 dirhams le
mètre carré. D’autres complexes
touristiques sont en projet sur la
«Costa del Sol » marocaine et à
Tétouan, mais aussi à Fès, Casablanca,
Agadir…Attention, les exonérations
fiscales ne concernent que le neuf.
Quant aux critères d’investissement,
ils restent les mêmes qu’en
France.L’emplacement du bien doit
être la priorité. Il ne faut pas non plus
céder à une pratique courante au
Maroc : le dessous de table. L’investisseur
pourrait le regretter au moment
de la revente. « L’Etat marocain garantit
la sortie du capital investi
y compris la plus-value, à condition
de pouvoir prouver le prix payé au
départ », précise encore Dounia
Blanc.En outre, mieux vaut s’entourer
des conseils d’un avocat et ne
jamais signer un document non traduit dans la langue de l’acquéreur.
Le conseil vaut d’autant plus pour l’ancien où les bien sont un inconvénient
majeur : les titres de propriété ne
sont pas toujours bien établis. Un
problème qui se pose pour les riads
souvent passés aux mains de nombreux héritiers.
lundi 2 mars 2009
Les riads font toujours rêver
Plutôt que d'investir dans le neuf, nombre de Français préfèrent acheter une maison traditionnelle en médina. Un choix qui suppose patience et attention.

La folie des riads est loin d'être éteinte, même si elle s'est légèrement calmée à Marrakech. Quoique ! «Je reçois par mail au moins deux demandes hebdomadaires et j'ai deux fois par mois des couples qui viennent sur place visiter des maisons dans la médina», confiait cet agent immobilier.
Habiter une maison en plein cœur de la vieille ville, à Marrakech, Rabat, Casablanca ou Fès attire nombre d'Européens. Qu'il s'agisse de dars (patio central avec une cour) ou de riads (caractérisés par un jardin), ils craquent pour ces maisons traditionnelles qu'ils transforment souvent en maisons d'hôtes. Le calme, le charme de ces habitations à l'abri des regards, aux belles terrasses qui dominent la médina les séduisent. Les prix aussi. Bien qu'ils aient sérieusement augmenté, le jeu en vaut toujours la chandelle.
«On peut acquérir une belle maison à des prix que l'on ne trouve pas en France» , souligne Romé qui, avec des amis, a acheté un riad à rénover il y a deux ans dans la médina de Marrakech et, un an plus tard, une petite maison attenante. Coût de l'opération, 180 000 euros pour 250 m² au sol, plus 150 000 euros de travaux. «L'annexe nous permettra de venir en vacances de façon indépendante. Le riad va être transformé en maison d'hôtes et sera tenu par des Marocains, explique-t-il. Cela nous permettra d'équilibrer les charges et l'entretien.»
Avant de venir visiter, Romé n'avait pris qu'un seul contact et, une fois sur place, il s'est décidé en deux heures. Audacieux, mais il ne regrette ni son choix ni sa rapidité.
À l'encontre tout de même de tous les conseils distillés par les professionnels. Alain Félix, lui, connaissait déjà bien le Maroc lorsqu'il s'y est installé avec femme et enfants. Ancien officier de l'armée de l'air, il n'a rien voulu laisser au hasard. Il a visité des centaines de riads avant d'opter pour une «maison de poupée» de 270 m² habitables à Fès, comme il aime à le souligner en plaisantant, au vu des petits palais de la vieille ville. «Un petit bijou», ajoute-t-il, restauré de façon traditionnelle, avec ses boiseries, ses plafonds peints, ses plâtres sculptés, ses zelliges (tomettes émaillées typiquement marocaines). «Il y a trois ans, lorsque nous avons acheté, il y avait très peu de professionnels à Fès, c'est par le bouche-à-oreille que j'ai trouvé cette maison qui appartenait à une seule personne.»
À un prix qu'Alain Felix concède pudiquement en dessous de 50 000 euros, pour 20 000 euros de travaux environ auxquels, il est vrai, il a largement pris part. Aujourd'hui, au lieu d'ouvrir une maison d'hôtes comme il en avait l'intention au départ, il s'est spécialisé dans la restauration des dars et des riads. «Ma maison est ma vitrine», affirme-t-il.
Eviter les retards
Rien de tel en effet que d'être sur place pour suivre les travaux, vérifier que les corps de métier réalisent les rénovations prévues, éviter les retards. Vincent Vérité ne peut pas se payer ce luxe. Mais il se rend à Fès tous les trois mois et reçoit mensuellement des photos du chantier suivi sur place par un agent immobilier spécialisé dans la restauration. Il a acheté en septembre 2007 ce masriya (petite maison destinée aux hôtes de passage ou au fils de la maison) de 110 m² habitables, avec 47 m² de terrasse, pour lequel il a eu un vrai coup de cœur. Une maison du XVIIIe siècle où il viendra en vacances, qui lui a toutefois réservé quelques surprises. «Le masriya possède une décoration très riche, explique-t-il, avec des zelliges, des portes marocaines magnifiques, des poutres en bois de cèdre travaillées…» Des poutres qui, trop abîmées pour être conservées, ont dû, au 2e étage, être remplacées, faisant grimper les travaux de 13 000 euros supplémentaires. «Mais les ouvriers ont aussi trouvé dans une pièce aveugle au départ des ouvertures qui avaient été totalement occultées par les occupants», s'émerveille Vincent Vérité. Miracles et désagréments des rénovations ! Dans des quartiers où les héritiers se sont succédé pendant des années voire des siècles, sans travaux de restauration, les surprises font partie du parcours. Soleil, rythme de vie plus tranquille, personnel peu coûteux pour qui souhaite s'installer, avantages financiers substantiels accordés aux retraités résidents…, investir au Maroc offre de réels avantages.Reste qu'acheter à l'étranger de- mande aussi de la patience et un investissement personnel évident.
Patience lors de l'achat, car rien n'est jamais acquis. Le ou les propriétaires peuvent changer d'avis et ne plus vouloir vendre ou chercher à faire monter les prix. Une surenchère qui amène nombre d'investisseurs à renoncer pour se tourner vers d'autres biens.
Pour ceux qui acceptent de poursuivre, la note peut en effet se révéler salée. Comme pour cette jeune femme qui a finalement payé son riad 50 000 euros de plus que prévu au départ (soit 170 000 euros). «J'avais fait une proposition sérieuse, mais un acheteur a surenchéri au dernier moment. L'agent immobilier m'avait pourtant assuré avoir l'exclusivité», déplore-t-elle.
Plus la maison est importante, plus elle peut être le bien non pas d'un, mais de plusieurs propriétaires. La situation a longtemps fait hésiter Aline et Gilles Mesples. En 2006, ils avaient flashé sur un dar de près de 300 m². Problème, le propriétaire voulait le donner aux familles occupantes qui, profitant de la somme versée, pourraient ainsi déménager dans des habitations plus confortables. La complexité de la transaction les avait rebutés. Après avoir vu deux maisons leur échapper, le couple est finalement revenu à ses premières amours. La promesse de vente a été signée fin 2007 avec l'héritier, l'acte le 15 avril dernier avec les familles devenues entre-temps propriétaires. Une clause spécifie que les occupants devront être partis dans les trois mois, au-delà desquels ils auront à régler des pénalités. La demande de titrage est en cours. Le processus est sur les rails. «Mais sans l'agent immobilier en qui nous avions confiance, il est clair que nous n'aurions jamais osé nous lancer», reconnaît Aline Mesples.
Comment bien acheter
Législations immobilière, bancaire et urbanistique différentes. Quand on veut faire une acquisition au Maroc, il faut d'abord se renseigner avec précision. Quelques conseils pour franchir le pas en toute sécurité !

Acheter à l'étranger paraît toujours compliqué. Au Maroc, les Français sont bien accueillis, mais cela ne dispense pas de prendre quelques précautions. Emprunter en France pour investir de l'autre côté de la Méditerranée est possible. Les taux d'intérêt sont assez voisins de ceux pratiqués sur place. Et depuis deux ans, une convention entre les deux pays permet même plus facilement au banquier français de prendre une garantie sur un bien au Maroc, un point qui a longtemps posé problème.
Les opérations sont même devenues plus faciles depuis que certaines banques ont conclu des accords avec leurs consœurs marocaines. Mais en pratique, il reste souvent plus facile, pour garantir le prêt pris en France, de fournir une hypothèque sur un logement dans l'Hexagone ou de nantir un placement.
Impôt sur la plus-Value
Il est sage de garder des justificatifs de tous les transferts de capitaux (ceux utilisés pour l'achat ou les mensualités de remboursement du prêt s'il est consenti sur place). Au moment de la revente, les Français de souche (non naturalisés) doivent en effet prouver l'origine des fonds pour pouvoir les rapatrier sans difficulté dans l'Hexagone, dans la limite de 200000 €. Sinon, l'argent serait bloqué sur un compte, et les retraits limités à 25% de la somme par an. Acheter et revendre rapidement suppose de régler un impôt sur la plus-value de 20%. Seule la résidence principale est exonérée à condition d'avoir été acquise depuis au moins huit ans.Beaucoup de logements se vendent avec un dessous-de-table (ce que les professionnels locaux appellent le«noir»). Le gouvernement essaie de lutter contre cette pratique, alimentée par la demande. Mais il n'est pas toujours facile d'y échapper.
Les logements neufs sont immatriculés, ce qui permet aux acquéreurs de bénéficier d'un titre de propriété inattaquable. Mais ce n'est pas le cas de la plupart des logements anciens, et surtout des terrains. Par exemple, dans les médinas, 90% des maisons ne le sont pas. Il est donc difficile d'identifier tous les vrais propriétaires. Et les acheteurs risquent, une fois la transaction signée, de voir un hypothétique propriétaire surgir pour réclamer son bien vendu à son insu.
Un titre de propriété inattaquable
Pour éviter ces déboires (rares dans les médinas, mais plus fréquents sur les terrains), les notaires marocains conseillent de faire immatriculer le bien avant l'achat. Cela prend six à douze mois, le temps de vérifier qu'aucune opposition à la vente ne risque de surgir. La valeur des biens ainsi immatriculés est en général double de celle des biens non immatriculés : le prix de la sécurité. Attention, il existe au Maroc deux sortes de notaires : les notaires traditionnels (les «adouls»), chargés notamment du droit de la famille, et les notaires «modernes», au statut proche de celui de leurs homologues français, spécialistes notamment de l'immobilier. Ces derniers n'ont toutefois le droit de s'occuper que des logements immatriculés ou qui le deviennent. Au Maroc, comme en France, il faut en outre acquitter des frais de notaire lors de l'achat. Leur montant est d'environ 5% à 6% dBlogger: l'immobilier au maroc - Créer un messageu prix de la transaction.Tanger se réveille et multiplie les projets
La ville mise notamment sur le développement touristique et les programmes neufs sur le littoral.

Tanger, ville internationale au début du XXe siècle, longtemps point de chute préféré des Américains et des Anglais au Maroc, n'a pas connu ces dernières années le même essor que Casablanca, Marrakech et Rabat.
Mais aujourd'hui, la région Tanger-Tétouan, , affiche de nouvelles ambitions, industrielles, immobilières et touristiques. Et cela se voit.
Partout, immeubles en construction, projets touristiques à grande échelle, des plus modestes aux plus luxueux, multiplication des zones franches pour séduire les investisseurs… La région est d'ailleurs l'invitée d'honneur du Smap Immo 2008, le Salon de l'immobilier marocain.
Pour soutenir l'emploi et faire face au boom démographique, elle mise « sur le développement des infrastructures (nouvelles autoroutes, TGV, voies ferrées…), sur son nouveau grand port commercial, Tanger Med, qui d'ici à 2012 permettra de traiter le chiffre record de 8,5 millions de containers, et sur l'implantation de Renault Nissan sur 300 hectares » explique Jelloul Samsseme, directeur du centre régional d'investissement Tanger-Tétouan.
Le tourisme est son autre cheval de bataille. Pour séduire les vacanciers, la région a de sérieux atouts. Un bras de mer d'une quinzaine de kilomètres seulement la sépare de l'Espagne. Elle s'ouvre d'un côté sur la Méditerranée, de l'autre sur l'Atlantique. Elle offre à proximité aux touristes curieux la superbe médina de Tétouan, classée au patrimoine mondial par l'Unesco, et un arrière-pays montagneux, qui abrite la petite cité blanc et bleu unique et encore préservée de Chefchaouen. L'ancien port commercial de la ville va se convertir en port de plaisance. La construction de sept nouveaux golfs, en plus des deux déjà existants, est prévue. L'essor des compagnies aériennes à bas coût, qui rend très accessibles les vols vers Tanger devrait faire le reste.
Des projets d'aménagements, pour mieux valoriser le littoral, se multiplient. Selon les notaires marocains, il faut compter, dans le neuf, entre 1 700 et 2 000 € le mètre carré pour un appartement sur mer, et jusqu'à 2 500 ou 3 000 € pour les mieux placés, sur Tétouan, côté plage. Plus à l'arrière, les prix démarrent autour de 1 500 € le mètre carré.
Vue sur l'océan
Sur la seule côte Atlantique, on dénombre déjà quatre projets touristiques d'envergure, dont par exemple le complexe d'al-Houara-Tanger, qui doit apporter au Maroc des infrastructures de classe mondiale et permettre à la région de se positionner sur le marché du tourisme haut de gamme.Propriété de la société Qatari Diar, filiale du Conseil supérieur des affaires économiques et d'investissement du Qatar, cet ensemble situé à dix kilomètres de Tanger s'étirera sur 234 hectares, le long de 2,5 km de plage, et sera entouré d'une forêt naturelle. Des villas de grand luxe (2 à 4 millions d'euros) côtoieront des appartements (120 000 à 600 000 €), des hôtels, un golf… Et la plupart des constructions auront vue sur l'océan.
L'immobilier représente environ 35 % du projet (735 appartements et villas), contre 65 % pour les hébergements touristiques. Les premières livraisons sont prévues pour juin 2009. Les acquéreurs qui préfèrent l'authenticité des médinas peuvent trouver des riads à restaurer autour de 80 000 à 100 000 €.
Au total, la région Tanger-Tétouan ambitionne, à l'horizon 2015, 1,9 million d'arrivées dans les hôtels classés, contre 500 000 actuellement, 5,4 millions de nuitées touristiques et une capacité additionnelle de 33 000 lits, dont 24 000 sont en cours de construction.
Peu équipée encore en résidences de tourisme, la région met aussi l'accent sur ce genre d'installations : 15 000 logements de ce type sont proposés. Mais un chiffre donne à lui seul une idée du boom immobilier de la ville de Tanger elle-même : plus de 30 000 logements y ont été mis en chantier l'an dernier.
Investir à Marrakech
Les prix ont sérieusement grimpé, mais il existe de multiples opportunités sur un marché riche en programmes neufs comme en riads.

La cité ocre poursuit son développement touristique. La plus jet-set des villes marocaines attire, et pas seulement les people. Construction de petits appartements ou de villas, gros projets immobiliers, rénovations de riads se poursuivent. Pourtant, la frénésie des années précédentes semble un tant soit peu marquer le pas depuis le début de l'année. Les ventes continuent mais sans augmenter.
Il faut dire que les prix, déjà très élevés à Marrakech, n'ont cessé de flamber. « Sur les deux ou trois dernières années, ils ont été multipliés par trois ou quatre, déclare Cyril Berger, de l'agence Barnes Marrakech. Et de novembre 2007 à février 2008, ils ont malgré tout augmenté de 20 à 45 % selon les quartiers. Un certain nombre de vendeurs sont devenus gourmands. »
Trop ? Il y a six ans, certains quartiers autour de la médina sont passés de zones villas en zones immeubles. Les terrains ont offert du même coup un meilleur rendement et leur prix a connu une forte augmentation. Dans le quartier très huppé de l'Hivernage qui touche la médina, ils oscillent entre 1900 € et 2 200 € le m², avec des pointes à 3 500 € le m² pour des immeubles très luxueux avec marbre, climatisation, digicode, interphone, services à domicile. Sur Guéliz, très prisé également, les prix commencent autour de 1 500 € le m², mais peuvent atteindre 3 500 € le m² pour du très haut de gamme.
Dans la mythique Palmeraie, au nord-est de la médina, constituée uniquement de maisons, une villa de 600 m2 située sur la partie est avoisinera le 1,2 million d'euros, la surface minimum du terrain ne pouvant être en dessous d'un hectare. « Il y a cinq ans, un terrain de cette taille coûtait environ 200 000 €, aujourd'hui il est à 500 000 € et peut grimper jusqu'à 800 000 € selon l'emplacement », explique Olivier Lapeyrolerie, de Repimmo Investment. Tout dépendra de l'accessibilité, route carrossable ou non, de la vue sur l'Atlas, et bien sûr de la proximité de la médina, toujours extrêmement recherchée.
Pour preuve, le groupe Lucien Barrière ouvrira en décembre 2008 une résidence de luxe avec hôtel, un restaurant Fouquet's, trente villas de prestige (de 240 à 450 m²) avec piscines privatives. Le domaine de 22 000 m² est directement adossé aux souks de Marrakech.
Inspiration traditionnelle
Est-ce à dire que les autres quartiers sont délaissés ? Loin de là. Les programmes se sont multipliés, grands ou petits. Pas un endroit qui ne se construise sur Marrakech et ses alentours. « Des programmes se développent en première couronne, mais aussi à 10-15 km de Marrakech », déclare Vincent Benvenuti, de Jemaa-el-Fna Immobilier. La première couronne offrant davantage d'espaces verts par rapport aux quartiers purement urbains, excepté pour les sites de très grand luxe. Un programme de trois étages en première couronne par exemple peut osciller entre 1500 et 1800 € le m². Il intéressera des Européens et des Marocains de Casablanca ou de Rabat venus en villégiature.Longtemps boudés, les programmes situés à 10 ou 15 km du centre, attirent également. « Dès que l'on sort du périmètre urbain, on touche aux grands projets touristiques, avec résidentiel, hôtellerie et très souvent golf », précise encore Vincent Benvenuti. Et les projets sont immenses. Le groupe Alain Crenn fait partie des pionniers. À 14 km de Marrakech, le Samanah Country Club est l'un des premiers à sortir de terre. Sur 300 hectares, dont 100 hectares dédiés au golf, il offre trois hôtels 5 étoiles, des restaurants, spas, commerces. Six cents villas sont prévues dont la première tranche est presque entièrement vendue et sera livrée à partir de juin.
Ce n'est qu'un début. Nombre de programmes avec golf, hôtels, villas, restaurants et boutiques sont annoncés sur des superficies allant de 150 à 300 hectares. Le groupe marocain Addoha prévoit ainsi deux complexes, dont l'un se déploiera sur 190 hectares. Pierre & Vacances, qui veut s'implanter au Maroc, devrait développer, à une dizaine de kilomètres de Marrakech, un complexe de plus de cinq cents appartements et villas plus hôtels en partenariat avec MGM et Maeva.
Plus intimiste, le groupe immobilier de luxe La Perla Living peaufine un projet de résidences à 10 minutes de Marrakech sur 8 hectares. Tandis que route de Fès, sur une vingtaine d'hectares, un programme de 136 maisons est en train de s'achever. Les dernières résidences seront livrées en septembre, pour des villas allant de 140 à 180 m2 habitables, à des prix commençant à 300 000 €.
Nombre de ces villas appelées « dars » lorsque le patio central est une cour, « riads » quand l'habitation s'enroule autour d'un jardin, s'inspirent des maisons traditionnelles.
Maison d'hôtes
Est-ce à dire que l'engouement pour la médina s'épuise ? Sûrement pas, même si là aussi la tendance se calme un peu. On estime à un millier les riads aujourd'hui remis en état et détenus essentiellement par des Européens. Avantage, si à Fès, où l'engouement est plus récent, la plupart doivent être achetés sans titre de propriété (voir « Le choix de Fès »), ici beaucoup ont été acquis une première fois par des Européens ayant déjà effectué les démarches.
Comme dans le neuf, les prix varient selon l'emplacement. « Les Français qui arrivent à Marrakech apprécient généralement d'être à côté de la grande place Jemaa-el-Fna, très facilement accessible, souligne Cyril Berger. Pour 200 m² au sol plus un étage, sans oublier la terrasse, dans un quartier bien situé, on peut trouver des biens entre 150 000 et 200 000 €, auxquels il faut ajouter 150 000 € de travaux si l'on veut une réfection absolument parfaite. » Un riad de 250 m² au sol déjà aménagé en maison d'hôtes, avec patio planté d'orangers pourra lui coûter 500 000 à 600 000 € sur un bel emplacement. Les premiers prix pour une maison déjà rénovée avoisinant les 150 000 € pour 150 m2 habitables. « Pour une maison d'hôtes refaite, il faut compter au minimum 350 000 €, précise Vincent Benvenuti. Car elle sera forcément plus grande, environ 150 m2 au sol pour contenir les cinq chambres réglementaires nécessaires pour ouvrir un tel établissement.
Les choix judicieux de Fès

Crédits photo : Pierre BESSARD/REA
Ce challenger ne manque pas d'atouts. Son passé, sa richesse architecturale et culturelle en font un concurrent de plus en plus sérieux de Marrakech.

La belle endormie se réveille. La capitale culturelle du Maroc fête cette année ses 1 200 ans d'histoire et se refait une beauté. Emblème de sa renaissance, les travaux de l'avenue Hassan-II, la grande avenue de Fès, plantée de centaines de palmiers et agrémentée de fontaines lumineuses monumentales. Les routes sont peu à peu refaites, comme celle qui mène à la station de ski d'Ifrane, ou la route de l'aéroport en train d'être élargie… Longtemps à l'écart du développement touristique, Fès se rattrape au galop.
«Depuis quatre ou cinq ans et plus encore depuis deux ans, les projets se développent», affirme Serge Greco de Jemaa-el-Fna Immobilier à Fès. Petits programmes ou grands complexes immobiliers comme à Marrakech, la ville bouge.
L'Oued Fès, à 3 km du centre, s'inscrit dans la vision d'expansion de la cité. Proche du Palais royal, le programme va se déployer sur 70 hectares autour d'un golf 18 trous, avec hôtels, villas de 150 à 300 m2, logements collectifs, piscines, commerces. Une vraie petite ville à côté de la grande.
Non loin de là, deux autres projets sont en cours. Réalisé par le groupe Jamaï, le complexe Joy City sera composé d'un programme de 70 hectares et d'un autre de 50 hectares. Commercialisation et travaux débuteront au second semestre 2008. Avec des prix qui devraient se situer entre 1 000 et 1 350 € le m2 selon les produits, appartements, appart-hôtels, villas. «Last but not least», le promoteur Addoha devrait, lui, réaliser à l'emplacement de l'ancien champ de course, sur 32 hectares, un projet qui comportera un Palais des congrès, un hôtel 5 étoiles, des résidences, des commerces…
À côté de ces grands projets, de petits programmes prennent corps dans la ville nouvelle (à côté de la médina, créée sous le protectorat) sur des terrains qui commencent à se raréfier. «Dans deux ans, il n'en restera quasiment plus», estime Pascal Gheller, de Repimmo Fès. Au centre de la ville nouvelle, un appartement dans un immeuble de six étages avec de très belles prestations (digicode, interphone, marbre, climatisation) avoisine les 1 100 € le m2 pour des surfaces souvent importantes, de 150 à 300 m2. Tandis que des programmes neufs de bon standing en périphérie peuvent eux s'échelonner entre 700 et 800 euros le m2 dans une résidence gardée avec piscine, sur des surfaces habitables plus réduites de 70 et 100 m2.
Marché élastique
Le réveil de Fès a un prix. Sans atteindre les sommets de Marrakech, les tarifs grimpent. «Depuis trois ans, ils ont pratiquement doublé, pour certains triplé, assure Serge Greco. La demande a fortement augmenté, les prix des terrains constructibles également.» Reste qu'avec 265 000 €, on peut acheter un 320 m2, quand à Marrakech pour un prix quasi équivalent et à prestations égales, on visera plutôt un 120 m2, confie-t-il.Plus calme, la ville attire de plus en plus d'Européens, y compris ceux installés jusque-là à Marrakech, mais aussi des Fassis (habitants de Fès) qui l'avaient désertée pour habiter Rabat ou Casablanca et y reviennent en vacances. La cité s'enorgueillit de ses festivals, de sa grande mosquée, première université du monde, dit-on, de sa station thermale à une vingtaine de kilomètres et de sa médina, la plus importante du royaume, voire du bassin méditerranéen, avec plus de 13 000 dars (maisons traditionnelles) et riads.
De quoi intéresser fortement les Français, qui souhaitent investir ou ouvrir des maisons d'hôtes. Belle opération que celle de cet investisseur qui avait acheté une petite maison il y a un an et après l'avoir entièrement restaurée l'a revendue le double. «En un an et demi, les prix ont grimpé de 40 à 50 %», affirme Pascal Gheller. La frénésie qui avait envahi Marrakech gagne Fès.
Avec des surfaces qui vont de moins de 50 m2 au sol (compter le double avec l'étage), à 5 000 m2 au sol, voire plus pour de véritables petits palais que l'on ne trouve que dans cette ville autrefois riche et puissante. «Les prix commencent à 30 000 € pour une maison traditionnelle à restaurer de 60 à 80 m2 habitables, avec deux salons de part et d'autre du patio, deux chambres à l'étage, plus la terrasse, qui comporte souvent une petite pièce ou menzeh», déclare Lionel Hodot, de Carré d'Azur, agence spécialisée dans les riads.
Mais pas question pour ce prix-là d'avoir un palais. Ce riad de plus de 2 000 m2 au sol proposé en bon état est mis en vente à 725 000 €. Et les prix peuvent largement dépasser le million selon la dimension du bien. «Certains riads peuvent être gigantesques. Mais il reste encore possible aujourd'hui d'acquérir un petit palais pour le prix d'un appartement parisien de taille moyenne», affirme Lionel Hodot. Sur un marché très élastique voire anarchique, difficile en fait d'établir des prix moyens. Ils diffèrent en fonction de la richesse du décor intérieur, frises, zelliges, etc., du besoin du vendeur qui peut modifier son prix jusqu'au dernier moment, y compris devant le notaire, de l'accessibilité de la maison.
500 m2 habitables à 400 000 euros
Les quartiers les plus prisés se trouvent près des remparts, avec parkings à proximité, car une fois dans la médina, tout se fait à pied et le seul véhicule est l'âne et la charrette. Des quartiers comme Ziat ou Batha, facilement accessibles, sont donc extrêmement cotés. «Plus on s'enfonce au cœur de la médina, plus les prix baissent, avec des différences qui peuvent être de 20 à 50 %», indique Pascal Gheller. Depuis deux ans cependant, petit à petit les choses changent. «Il y a au centre des maisons magnifiques, beaucoup plus anciennes, et certains acheteurs voulant ouvrir une maison d'hôtes prévoient d'envoyer une carriole pour accueillir leurs clients et prendre les bagages», remarque Lionel Hodot.Contrairement à Marrakech, à Fès très peu de dars ou de riads ont fait l'objet d'une rénovation, et certains sont en très mauvais état. Le prix des travaux peut donc représenter la moitié du prix d'achat pour un grand riad, une maison traditionnelle de 500 m2 habitables (hors patio) à 400 000 € le long des remparts pourra par exemple demander 250 000 € de travaux. En revanche, il faut plutôt compter le prix de l'acquisition pour une maison petite ou moyenne. Tout dépendra aussi de l'état du bien, des décorations et si l'on veut le restaurer dans le style originel ou plus sobrement.
Boom immobilier au Maroc
Du 8 au 11 mai, au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, le Smap Immo propose aux Français des idées pour s'offrir des logements de rêve sous le soleil marocain.
Le salon de l'immobilier marocain en Europe se déroulera du 8 au 11 mai, au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. Organisée avec le soutien du ministère marocain de l'Habitat, cette cinquième édition du Smap Immo réunit plus de 130 exposants venus de toutes les régions du Maroc, avec une offre immobilière très large, pour les acquéreurs en quête d'une résidence secondaire comme pour ceux qui souhaitent s'installer sur place (environ 35 000 Français ont déjà fait ce choix), ou encore pour les investisseurs particuliers. Et pour tous les budgets.
Cette année, un espace particulier, le Pavillon d'excellence, est même réservé aux programmes haut de gamme, pour une clientèle dotée d'un fort pouvoir d'achat, prête à débourser de 700 000 à quelque 2 millions d'euros pour retrouver la douceur du climat marocain et des services ad hoc (gardiennage…). Un Salon à l'image du boom immobilier que connaît le Maroc et de la diversité de l'offre locale.
Là-bas, les grues sont partout dans les rues, et malgré le dynamisme de la construction, les prix flambent. «C'est un boom, pas une bulle», insiste Ahmed Taoufiq Hejira, le ministre marocain de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace.
Envolée des prix
Mais quelques chiffres en disent long. La consommation de ciment est passée de 7,5 millions de tonnes en 2003 à 13 millions fin 2007. Et les prévisions à l'horizon 2012 tablent sur au moins 20 millions de tonnes. Dans un pays où pourtant seuls 20 % de la population se rend dans une banque pour emprunter, les encours du crédit ont plus que doublé. Une frénésie qui n'est pas loin de rappeler l'emballement, il y a quelques années, de l'immobilier en Espagne, toute proche. Un spectre que les autorités s'empressent d'écarter.«Le Maroc a un déficit de 640 000 logements, auquel il convient de rajouter les logements insalubres à remplacer. Au total, le pays aurait besoin d'un million de nouvelles unités», souligne Ahmed Taoufiq Hejira.
Sans compter la demande nouvelle des ménages qui s'installent et qui sont nombreux dans ce pays où 60 % de la population a moins de trente ans. Cette demande additionnelle est évaluée chaque année de 30 000 à 40 000 logements.
Et l'offre peine à combler ces besoins. «L'an dernier, nous avons construit plus de 120 000 logements. Et c'était la troisième année consécutive que nous dépassions les 100 000 unités», rappelle le ministre. Mais cela ne suffit pas pour l'instant à calmer l'envolée des prix, attisée par la spéculation.
À l'image de ce promoteur de Tanger, à la tête d'un gigantesque ensemble de plus de 1 300 logements, dont de nombreuses villas. La commercialisation n'a toujours pas débuté, alors que les travaux sont sur le point de démarrer. Car son calcul est simple : plus il attend pour vendre et fixer ses prix, plus il vendra cher. Chaque jour qui passe lui rapporte un peu plus ! Et rien ne le presse car il est soutenu par les banques.
Depuis 2004, à Tanger, par exemple, selon les notaires marocains, les prix des terrains ont été multipliés par trois ou quatre, et les logements ont facilement doublé. Les appartements neufs en centre-ville, qui valaient alors autour de 700 € le mètre carré, atteignent aujourd'hui 1 300 ou 1 400 €. Dans les villes les plus recherchées, comme Rabat, Marrakech ou Agadir, le prix moyen avoisine désormais 2 000 € le mètre carré et grimpe même à 2 500 € pour les quartiers les plus huppés. Signe évocateur de cette tension, la pratique des dessous-de-table (le «noir» dans le vocabulaire local) est devenue quasiment incontournable sur le marché. Ils peuvent atteindre jusqu'à 40 % du prix de vente.
Si, malgré cette envolée, les prix marocains semblent toujours attrayants pour les Français, habitués à des tarifs bien plus élevés dans les grandes villes de l'Hexagone, ils sont en revanche de plus en plus difficiles à supporter pour les Marocains eux-mêmes. Les premières victimes sont les ménages les plus modestes. Mais la classe moyenne connaît, elle aussi, aujourd'hui dans ce pays des difficultés croissantes pour se loger.
Après avoir été mise en vedette au «SIMEXPO 2008» à Bruxelles, la région Tanger-Tétouan invitée «SMAP immo 2008» d’honneur du Paris
![]() |
TANGER se réveille et multiplie les projets
A l’occasion de la 5ème édition du «SMAP Immo» dédié aux Marocains résidant à l’étranger (MRE) et consacré exclusivement à la promotion de l’immobilier marocain, qui a ouvert ses portes jeudi dernier à Villepinte, en région parisienne, le journal français “Le Figaro” a publié, dans sa livraison de la veille mercredi, un spécial sur le boom immobilier au Maroc et sur les opportunités d’investissement dans le Royaume.
Sur huit pages, le journal détaille les offres et les multiples opportunités pour investir au Maroc, notamment, dans des villes comme Fès, Marrakech, Agadir et la région de Tétouan-Tanger, mise à l’honneur cette année au « SMAP Immo ».
Pour le journal français, «le marché immobilier marocain continue à bien se porter et la croissance devrait rester soutenue pour les années à venir, vu le nombre important des chantiers, des constructions et des projets prévus ».
La consommation de ciment est passée de 7,5 millions de tonnes en 2003 à 13 millions fin 2007, voire 20 millions d’ici 2012, estime le journal.
Dans un entretien avec l’organisateur de ce Salon de l’immobilier marocain à Paris, Samir El-Chammah, ce dernier a fait remarquer que le “Maroc a cette chance de pouvoir répondre aussi bien aux revenus modestes qu’aux acheteurs très fortunés”, ajoutant que “la richesse immobilière du Maroc est très impressionnante. Le Maroc est une destination qui fait rêver les Français. L’image du Royaume est très bonne dans l’opinion. Le désir d’acheter un bien est également fort. Surtout que les prix peuvent permettre à de nombreuses bourses d’acquérir un bien”, a souligné Samir El-Chammah.
Dans un large volet consacré à la région Tanger-Tétouan, le quotidien français souligne que la ville du Détroit mise notamment sur le développement touristique et les programmes neufs sur le littoral.
« Tanger, ville internationale au début du XXe siècle, longtemps point de chute préféré des Américains et des Anglais au Maroc, n’a pas connu ces dernières années le même essor que Casablanca, Marrakech et Rabat, mais aujourd’hui, la région Tanger-Tétouan qui est d’ailleurs l’invitée d’honneur du SMAP Immo 2008, le Salon parisien de l’immobilier marocain, affiche de nouvelles ambitions, industrielles, immobilières et touristiques. Et cela se voit, indique Le Figaro, soulignant que partout on relève des immeubles en construction, des projets touristiques à grande échelle, des plus modestes aux plus luxueux, la multiplication des zones franches pour séduire les investisseurs, etc.
« Pour soutenir l’emploi et faire face au boom démographique, Tanger mise sur le développement des infrastructures (nouvelles autoroutes, TGV, voies ferrées…), sur son nouveau grand port commercial, Tanger Med, qui d’ici à 2012 permettra de traiter le chiffre record de 8,5 millions de containers, et sur l’implantation de Renault Nissan sur 300 hectares», explique au journal, M. Jelloul Samsseme, directeur du centre régional d’investissement (CRT)Tanger-Tétouan.
Le Figaro estime que le tourisme constitue l’autre cheval de bataille de Tanger-Tétouan. Pour séduire les vacanciers, la région a de sérieux atouts. Un bras de mer d’une quinzaine de kilomètres seulement la sépare de l’Espagne. Elle s’ouvre d’un côté sur la Méditerranée, de l’autre sur l’Atlantique. Elle offre à proximité aux touristes curieux la superbe médina de Tétouan, classée au patrimoine mondial par l’Unesco, et un arrière-pays montagneux, qui abrite la petite cité blanc et bleu unique et encore préservée de Chefchaouen. L’ancien port commercial de la ville va se convertir en port de plaisance. La construction de sept nouveaux golfs, en plus des deux déjà existants, est prévue. L’essor des compagnies aériennes à bas coût, qui rend très accessibles les vols vers Tanger devrait faire le reste, peut-on lire dans le quotidien français qui ajoute que des projets d’aménagements, pour mieux valoriser le littoral, se multiplient. Selon les notaires marocains, il faut compter, dans le neuf, entre 1.700 et 2.000 euros le mètre carré pour un appartement sur mer, et jusqu’à 2.500 ou 3.000 euros pour les mieux placés, sur Tétouan, côté plage. Plus à l’arrière, les prix démarrent autour de 1.500 euros le mètre carré.
Sur la seule côte Atlantique, écrit Le Figaro, on dénombre déjà quatre projets touristiques d’envergure, dont par exemple le complexe d’Al-Houara-Tanger, qui doit apporter au Maroc des infrastructures de classe mondiale et permettre à la région de se positionner sur le marché du tourisme haut de gamme.
Propriété de la société Qatari Diar, filiale du Conseil supérieur des affaires économiques et d’investissement du Qatar, cet ensemble situé à dix kilomètres de Tanger s’étirera sur 234 hectares, le long de 2,5 km de plage, et sera entouré d’une forêt naturelle. Des villas de grand luxe (2 à 4 millions d’euros) côtoieront des appartements (120.000 à 600.000 euros), des hôtels, un golf… Et la plupart des constructions auront vue sur l’océan.
L’immobilier représente environ 35 % du projet (735 appartements et villas), contre 65 % pour les hébergements touristiques. Les premières livraisons sont prévues pour juin 2009. Les acquéreurs qui préfèrent l’authenticité des médinas peuvent trouver des riads à restaurer autour de 80.000 à 100.000 euros.
Au total, la région Tanger-Tétouan ambitionne, à l’horizon 2015, 1,9 million d’arrivées dans les hôtels classés, contre 500 000 actuellement, 5,4 millions de nuitées touristiques et une capacité additionnelle de 33.000 lits, dont 24.000 sont en cours de construction.
Peu équipée encore en résidences de tourisme, la région met aussi l’accent sur ce genre d’installations : 15.000 logements de ce type sont proposés. Mais un chiffre donne à lui seul une idée du boom immobilier de la ville de Tanger elle-même : plus de 30.000 logements y ont été mis en chantier l’an dernier, conclue Le Figaro.
Le « SMAP Immo » devait être inauguré officiellement hier vendredi à Paris, par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’espace, M. Taoufiq Hjira, et le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Communauté marocaine résidante à l’étranger, M. Mohamed Ameur.
Club Evasion au salon de l’immobilier marocain à Bruxelles
Au sud d’Agadir au Maroc, entre mer et montagne, loin des lieux privilégiés par les “jetseteurs”, au sein du Monde Berbère, peuple ancestralement accueillant, nous avons créé une oasis de verdure et de bien être.
Un domaine de 14 hectares, au bord de l’océan, composé de 220 villas dans la plus pure architecture marocaine, au confort occidental.
Dans le plus pur style mauresque, avec des matériaux nobles régionaux, Mosaïque, Tadalakt…, un savoir faire millénaire : Notre villa indépendante !
Le domaine club-évasion c’est avant tout la nature, le soleil, ses dunes et ses plages.
Les prestations mises à votre disposition témoignent du standing offert comme sa piscine extérieure, club house, restaurant, spa avec hammam, salle de fitness et massages, rien n’a été oublié pour des séjours tout au long de l’année.
Les villas proposent deux chambres, salon, cuisine équipée, SDB et de vastes espaces de vie, prolongés de jardins, de terrasses couvertes aménagées, ainsi qu’un solarium individuel. De plus vous avez la possibilité de combiner deux maisons afin de doubler l’espace habitable et/ou d’avoir un sous-sol.
Vous avez la possibilité de mettre votre villa en location quand vous le souhaitez. Notre société de gestion locative, présente sur le village, se charge de la mise en location et vous assure l’intégralité du service.
dimanche 1 mars 2009
Maroc : le CIH, champion du crédit immobilier Fogarim
Au 25 août 2008, l’encours des crédits Fogarim destinés aux personnes à revenus modestes a atteint 5,8 milliards de dirhams, accordés à 40 012 ménages, soit une hausse de 15% comparativement à la même date de l’année précédente.
Par ville, 41% des bénéficiaires du Fogarim sont basés à Casablanca, 11% à Fès et 6% à Meknès.
Par établissements, le CIH vient en tête des banques ayant distribué ce type de crédits, suivi du Groupe Banques Populaires, de BMCE Bank, puis de Attijariwafa Bank.
Investissements immobiliers: Le Maroc et la Suisse, des refuges de croissance (Les Echos)
Paris, 12 fév (MAP)- Le Maroc et la Suisse sont considérés en cette conjoncture difficile comme des refuges de croissance pour les investissements immobiliers, estime jeudi le quotidien économique français "Les Echos".
Dans un article intitulé "les promoteurs (français) prudents à l'étranger", le journal énumère une série de projets entrepris dans les deux pays malgré "la prudence et le retrait" qui marquent l'attitude actuelle des promoteurs français à l'étranger.
"Deux pays semblent être considérés, en cette conjoncture difficile, comme des refuges de croissance: la Suisse et le Maroc", écrit le journal qui cite l'entreprise "Pierre et Vacances", spécialisée dans l'investissement en immobilier de loisirs et "Constructa", promoteur immobilier.
"Le Maroc intéresse de très près +Pierre et Vacances+", note l'article qui fait état de la mise en place par cette entreprise d'"une société foncière avec des institutionnels marocains pour la création de stations touristiques de 500 appartements autour d'un parc aquatique".
Par ailleurs, le groupe étudie un projet de résidences secondaires pour seniors désireux d'accueillir leurs petits-enfants, rapporte l'article, ajoutant que la société "poursuit également à Rabat, Casablanca, et Tanger, ses activités de maître d'ouvrage dans la construction de résidences urbaines".
Constructa vient, pour sa part, de signer un premier contrat avec Société Générale Asset Management pour construire deux immeubles de bureau à Casablanca, indique encore le journal, citant le directeur des partenariats du groupe qui a confié que l'entreprise prospecte à Rabat et Tanger pour "intervenir en tant qu'assistant à maître d'ouvrage ou conseil".
Vivre au Maroc un choix attractif pour les retraités
Le faible coût des soins médicaux, en plus de la présence de nombreux centres de soins et leurs thermes à l’eau naturelle.
Au Maroc, les résidents occidentaux sont exemptés de double imposition et ont le droit d’être propriétaires sans complications. Les retraités étrangers sont au nombre de près de 45.000 et ne paient que 10 % d'impôts sur le revenu, au lieu des 40 % dont ils devraient s’acquitter s’ils résidaient dans leur pays d’origine.
Le Maroc est devenu extrêmement populaire ces cinq dernières années et les gens cherchent à profiter des charmes du pays. Marrakech est la destination la plus populaire, suivie par Rabat.
Alteresco pense que la tendance à passer sa retraite au Maroc ne fait que débuter et prévoit qu'acheter une propriété sera l’équivalent en termes d’investissement immobilier du phénomène d’achat sur la Côte d'Azur d’il y a 30 ans.
la hausse des prix au maroc
La cité ocre de Marrakech a enregistré les hausses les plus fortes.
Mais les autres grandes villes marocaines (Tanger, Casablanca, Rabat, Fès, Mekhnès, Essaouira, Agadir…) suivent cette dynamique. Même les villes qui, il y a quelques années, n’intéressaient pas les étrangers (Ouarzazate, Oujda, El Hoceima, Dakhla) sont aujourd’hui sous les feux de la rampe.
Les grandes villes marocaines…à quel prix ?
Au cœur de la Médina classée de Marrakech ou de Fès, il faut compter environ 200.000€ tout compris pour un Riad rénové avec 3 chambres.
Plus grand, un Riad entièrement équipé de 300 m2 au sol avec piscine coûte à peu près 750.000€.
Les prix des villas neuves de grand standing (piscine, jardin privatif, hammam, climatisation, gardiennage…) d’une surface habitable de 310 à 380 m2 se situent entre 670.000 et 900.000 €.
Qui sont les investisseurs étrangers ?
Les Français sont depuis toujours la clientèle principale. L’amélioration du réseau routier marocain et le large éventail de vols au départ des grandes villes françaises favorisent ce succès.
Les retraités français qui perçoivent une pension confortable notamment sont de plus en plus nombreux à s’installer au Maroc.
En plus du soleil et de l’hospitalité des Marocains, le pays offre des avantages fiscaux notables (un abattement fiscal de 40% sur le montant annuel perçu et un abattement supplémentaire de 80% pour les retraités dont la pension est d’origine étrangère !).
Le nombre de Belges, d’Anglais et d’Espagnols est lui aussi croissant.